Association d’intérêt général, Kodiko a pour mission d’accompagner vers l’emploi des personnes ayant obtenu le statut de réfugié ou protection subsidiaire.La spécificité de l’accompagnement repose sur la mise en contact des personnes réfugiées avec l’univers des entreprises pour leur permettre de se familiariser avec les codes professionnels et culturels.Depuis sa création en 2016, Kodiko a déjà accompagné plus de 1500 personnes réfugiées.
La diversité enrichie La richesse de la France n’est pas seulement économique, elle est riche de multiples talents, de multiples sensibilités, de multiples histoires grâce à toutes les cultures dont nous avons hérité.Les personnes reconnues réfugiées accueillies sur notre territoire arrivent avec de nouvelles richesses. Sachons les recevoir.
Ce programme est né pour favoriser le lien pour un maximum de personnes réfugiées et un maximum de personnes en activité dans notre pays, afin qu'aux fantasmes et aux peurs nous soyons capables d'opposer des succès et histoires concrètes. "Quand vous accueillez dans votre communauté des Syriens qui vous manifestent leur gratitude, que vous entendez leur histoire, vous êtes blindés contre la xénophobie..." On s'y met ?
Chaque personne ayant obtenu l'asile est en droit de travailler. Cet accès au marché du travail est cependant très théorique pour la personne réfugiée, qui n'en connaît pas les codes, ne possède pas de réseau professionnel, etc.
Parce que l'intégration professionnelle est essentielle tant pour la personne réfugiée que pour la société qui l'accueille, Kodiko vise à transmettre des codes professionnels et culturels aux différentes parties (personnes réfugiées, personnes en activité), afin qu'elles puissent mieux communiquer.
Parce que l'originalité de notre programme repose sur l'apprentissage et l'enrichissement culturel mutuel entre des personnes réfugiées et des salariés en entreprise.
Nous ne cherchons pas à réinventer la roue, mais à nous inspirer de ce qui tourne, en l'occurrence de programmes européens et nord-américains de mentorat de réfugiés par des professionnels en activité.
Nous préférons parler de co-training plutôt que de mentorat car nous considérons que les bénéficiaires du programme salariés et réfugiés sont à égalité dans cet apprentissage et ont autant à gagner l'un de l'autre. Il n'y a pas un "mentor" et un "élève" mais deux participants.
J’ai une expérience de vie à l’étranger importante et je sais combien la rencontre avec l’autre est enrichissante personnellement et professionnellement. J’ai donc cette conviction que la diversité et l’inclusion dans une entreprise contribuent à rendre une organisation et ses équipes plus performantes et épanouies.
Kodiko est donc né de cette conviction initiale à un moment où les réfugiés syriens étaient nombreux à arriver en France. Nous avions, avec Maylis, cette volonté commune de montrer que cet accueil pouvait représenter une véritable opportunité pour notre pays et nos entreprises. Et faciliter ainsi, par notre simple action citoyenne volontariste, l’accès des personnes réfugiées au marché du travail.
Se lancer dans une aventure comme celle-là est toujours le résultat de plusieurs facteurs : j'accompagnais depuis quelque temps des entrepreneurs innovants et des entrepreneurs sociaux ; il y a eu l'actualité syrienne qui m'a beaucoup frappée ; et bien sûr la rencontre avec Cécile. Je me suis engagée de diverses façons et c'est finalement Kodiko qui a poussé !
Nous avions la conviction forte que nous pouvions apporter quelque chose, en partant d'une idée simple : pour que deux personnes se rencontrent réellement, il faut que chacune fasse un pas vers l'autre, et soit capable d'entendre l'autre.
C'est de là qu'est né Kodiko, qui signifie "code" en grec. Nous voulions contribuer à expliquer et transmettre les "codes", pas seulement à la personne réfugiée qui arrive, mais aussi à la personne qui l'accueille, qui doit elle-même faire un mouvement important pour comprendre les attentes et l'horizon culturel de l'autre.
J'ai simplement observé les binômes créés en première promotion et combien l’enrichissement était gagnant-gagnant.
J'étais très impliquée dans l'accompagnement des binômes au démarrage du projet. Les premiers témoignages m’ont simplement convaincue que nous avions vu très juste, et que notre initiative était plus que nécessaire apportant impact social, sens et engagement !
On n'en est jamais tout à fait sûr, sur le moment. On avance pas à pas, et on se donne les moyens de réussir. Cécile et moi avions toutes deux déjà pas mal d'expériences. Cécile avait énormément voyagé. Moi, j'avais monté une startup.
Et puis, il y a eu de très belles rencontres : des bénévoles, notamment Cécile Gros, qui ont travaillé avec nous pour lancer le projet ; des entreprises, et notamment le Club Med, très interpellé par la crise syrienne, qui nous ont soutenus d'emblée.
Toutes ces volontés qui convergent, cela conforte dans l'idée qu'on vise juste et qu'on répond à un désir d'aider. Et puis, surtout, il y a les rencontres avec les personnes réfugiées : cela ne laisse pas "inchangé". A partir de là, vous savez que vous devez réussir. C'est tout.
Kodiko accueille des personnes venant de nombreux horizons. C’est pourquoi l’association a à cœur de créer un espace où chacun est accepté dans sa différence
Il est central pour Kodiko de traiter chacun avec considération, sans discrimination. Nous valorisons chaque parcours et chaque contribution.
Kodiko s’engage à reconnaître et à valoriser les qualités des personnes réfugiées, salariées et bénévoles investies dans le programme à travers leur parcours, leur travail, et leur engagement auprès de l’association et en dehors.
Il nous tient à cœur de mettre en lumière l’investissement de chacun dans le projet Kodiko.
Chez Kodiko, chaque acteur se mobilise pleinement pour contribuer à la réussite du projet.
Il est essentiel pour Kodiko de permettre à chacun d’assurer le rôle qui lui convient ou qu’il souhaite jouer.
Chez Kodiko, nous avons la conviction que les échanges entre équipe, participants au programme, partenaires et bénévoles, apportent de la valeur au projet collectif.
À travers des ateliers, des retours d’expérience et des échanges au sein de l’association et du réseau, chaque acteur du projet s’enrichit et contribue à l’enrichissement des autres.