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Shekiba Abdali a fui avec sa famille le conflit en Afghanistan, et vit en France depuis 2015. A l’origine propriétaire d’un grand salon de coiffure avec trois employés, et mère de trois enfants, elle a dû abandonner son activité et une partie de sa famille.
Après son arrivée à Paris et un parcours compliqué, notamment parce que ses deux jumeaux étaient restés en Afghanistan, elle est partie habiter à Orléans. Il lui a fallu attendre deux ans pour que ses jumeaux puissent la rejoindre.
“Quand on ne parle pas bien français, c’est très difficile de trouver du travail, de contacter les gens.”
Suite à l’apprentissage du Français, elle devait faire valider ses acquis en France, son diplôme n’étant pas reconnu. Elle a donc dû trouver une formation.
Durant le confinement, Shekiba gère sa vie comme d’habitude: enfants, ménage, cuisine et apprentissage du français sont au programme, en attendant que son stage reprenne.
Comment faire face à cette période ? La résilience de Shekiba réside dans une bonne gestion du temps et une organisation de ses journées :
“Je fais du sport dans mon salon pendant vingt minutes, je cuisine, je fais le ménage, je joue avec mes enfants, je regarde la télé et deux fois par semaine je coiffe ma fille (en faisant des chignons et des brushings) pour m’entraîner, parce que j’adore mon travail !”
C’est à l’université d’Orléans qu’elle découvrit l’existence du programme Kodiko, et s’y inscrit.
“Mon binôme salarié et ma konnectrice m’ont beaucoup aidé, elles m’ont donné plusieurs rendez-vous et beaucoup de conseils. Grâce à elles j’ai trouvé un stage de coiffure dans un salon.“
Après avoir cherché pendant un an et demi un stage dans un salon de coiffure, c’est avec l’aide de Kodiko et de sa binôme qu’elle y est finalement parvenue.
“Pour moi, c’est une grande chance d’avoir participé au programme Kodiko. J’ai compris comment passer un entretien d’embauche en France, et ça m’a beaucoup aidé pour savoir comment je dois me présenter, parler et m’habiller car c’est différent dans mon pays d’origine: il y a plus de règles en France.”
Le futur semble limpide pour elle : elle fera une formation de coiffure afin d’avoir un diplôme reconnu, puis ouvrira son propre salon par la suite.
« Je veux juste vous dire merci à vous et à votre équipe Kodiko, c’est super, merci beaucoup ! »
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